Ma passion, c'est ma langue. Après le secondaire, j'ai étudié les langues étrangères (anglais, espagnol, allemand, italien, portugais et latin), puis l'histoire avant d'aboutir en enseignement du français. Tout ce qui lie mon parcours scolaire, c'est la passion de la langue, le désir de comprendre.
Quand j'étais petite, je détestais entendre des gens qui parlaient dans une autre langue que le français parce que je n'arrivais pas à comprendre. La volonté de savoir ce qui est dit (ou écrit), c'est ce qui m'a guidée vers les langues étrangères. Ensuite, en histoire, j'ai adoré faire des recherches et écrire le résultat desdites recherches. J'ai toujours eu une facilité pour écrire et on m'a toujours dit que je le faisais bien, ce qui m'a encouragée à poursuivre. Quant à l'enseignement du français, ma connaissance de certaines langues étrangères m'a fait comprendre que ma langue pouvait être facile à apprendre (si l'on compare avec l'allemand ou le latin qui m'a donné du fil à retordre) si l'on la connaît bien. Mes professeurs de langues du cégep sont ceux que j'ai croisés dans mon parcours qui connaissaient le mieux le français, ayant eu à l'apprendre. Je ne reproche rien à mes professeurs de français, mais aucun parmi eux n'avaient pu me dire la différence entre l'imparfait et le passé composé, alors que ma professeure d'espagnol avait la réponse.
Ma passion, c'est ma langue et pas seulement pour des raisons « académiques ». Il y a toute l'histoire particulière du français au Québec et son statut particulier au sein de l'Amérique anglophone. Sans entrer dans un débat politique, je me sens le devoir de protéger et de propager ce trésor national qui pour moi est particulièrement précieux compte tenu du fait que ma famille maternelle est française.
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