Ma passion, c'est ma langue. Après le secondaire, j'ai étudié les langues étrangères (anglais, espagnol, allemand, italien, portugais et latin), puis l'histoire avant d'aboutir en enseignement du français. Tout ce qui lie mon parcours scolaire, c'est la passion de la langue, le désir de comprendre.
Quand j'étais petite, je détestais entendre des gens qui parlaient dans une autre langue que le français parce que je n'arrivais pas à comprendre. La volonté de savoir ce qui est dit (ou écrit), c'est ce qui m'a guidée vers les langues étrangères. Ensuite, en histoire, j'ai adoré faire des recherches et écrire le résultat desdites recherches. J'ai toujours eu une facilité pour écrire et on m'a toujours dit que je le faisais bien, ce qui m'a encouragée à poursuivre. Quant à l'enseignement du français, ma connaissance de certaines langues étrangères m'a fait comprendre que ma langue pouvait être facile à apprendre (si l'on compare avec l'allemand ou le latin qui m'a donné du fil à retordre) si l'on la connaît bien. Mes professeurs de langues du cégep sont ceux que j'ai croisés dans mon parcours qui connaissaient le mieux le français, ayant eu à l'apprendre. Je ne reproche rien à mes professeurs de français, mais aucun parmi eux n'avaient pu me dire la différence entre l'imparfait et le passé composé, alors que ma professeure d'espagnol avait la réponse.
Ma passion, c'est ma langue et pas seulement pour des raisons « académiques ». Il y a toute l'histoire particulière du français au Québec et son statut particulier au sein de l'Amérique anglophone. Sans entrer dans un débat politique, je me sens le devoir de protéger et de propager ce trésor national qui pour moi est particulièrement précieux compte tenu du fait que ma famille maternelle est française.
mercredi 18 novembre 2009
Quelle place occupent les études et l'éducation dans ma vie
D'emblée, je répondrai la première place! J'ai 29 ans et depuis la fin de mon secondaire, j'ai étudié en langues (cégep et université), en histoire et en enseignement du français au secondaire. Depuis plus de dix ans je poursuis des études post-secondaires. Aussi bien dire que j'ai passé ma vie à étudier!
Côté éducation, j'ai un fils de cinq ans que je m'efforce à élever du mieux que je peux. Je n'ai pas de grands moyens financiers, mais ce n'est pas ce qui importe le plus. On peut réussir de grandes choses avec les bonnes valeurs. Par exemple, la promotion de la lecture est le meilleur gage de succès que je peux offrir à mon fils, et ça commence en bas âge. Depuis qu'il a un an, mon conjoint et moi lui lisons une histoire à tous les soirs. Il apprécie tellement ce moment qu'il se fâche lorsque nous rentrons un peu tard et que nous devons sauter l'histoire. De plus, même s'il n'en est qu'à la maternelle, fiston me demande sans arrêt de lui apprendre à lire, avide qu'il est de se raconter lui-même ses prores histoires dans ses livres!
Je crois sincèrement que la lecture est la clé pour la réussite scolaire de tout enfant et que le rôle des parents est capital pour développer ce goût et cette habitude. On entend souvent que les familles à faibles revenus réussissent moins bien sur ce plan, mais il y a tout de même des exceptions et fiston en est la preuve! Pas besoin d'une fortune pour s'abonner à la bibliothèque municipale: à Sherbrooke, c'est gratuit! Pas besoin d'une fortune pour s'asseoir avec son enfant et raconter une histoire, de l'imagination suffit! Il suffit de prendre le temps et de rendre le tout amusant et non pas contraignant.
Bref, l'éducation est primordiale pour moi (ça fait 24 ans que je vais à l'école) et l'héritage de ma mère, le goût de la lecture, je le transmets à mon fils parce que je sais en reconnaître la valeur inestimable!
Côté éducation, j'ai un fils de cinq ans que je m'efforce à élever du mieux que je peux. Je n'ai pas de grands moyens financiers, mais ce n'est pas ce qui importe le plus. On peut réussir de grandes choses avec les bonnes valeurs. Par exemple, la promotion de la lecture est le meilleur gage de succès que je peux offrir à mon fils, et ça commence en bas âge. Depuis qu'il a un an, mon conjoint et moi lui lisons une histoire à tous les soirs. Il apprécie tellement ce moment qu'il se fâche lorsque nous rentrons un peu tard et que nous devons sauter l'histoire. De plus, même s'il n'en est qu'à la maternelle, fiston me demande sans arrêt de lui apprendre à lire, avide qu'il est de se raconter lui-même ses prores histoires dans ses livres!
Je crois sincèrement que la lecture est la clé pour la réussite scolaire de tout enfant et que le rôle des parents est capital pour développer ce goût et cette habitude. On entend souvent que les familles à faibles revenus réussissent moins bien sur ce plan, mais il y a tout de même des exceptions et fiston en est la preuve! Pas besoin d'une fortune pour s'abonner à la bibliothèque municipale: à Sherbrooke, c'est gratuit! Pas besoin d'une fortune pour s'asseoir avec son enfant et raconter une histoire, de l'imagination suffit! Il suffit de prendre le temps et de rendre le tout amusant et non pas contraignant.
Bref, l'éducation est primordiale pour moi (ça fait 24 ans que je vais à l'école) et l'héritage de ma mère, le goût de la lecture, je le transmets à mon fils parce que je sais en reconnaître la valeur inestimable!
Ma vie il y a cinq ans
Ma vie a été complètement bouleversée il y a cinq ans!
D'abord, la naissance de mon fils m'a profondément changée: on ne voit plus les choses du même oeil quand on est responsable de l'éducation de quelqu'un! Disons que ça remet les priorités à la bonne place. Plutôt que de me préoccuper de ma petite personne et de mon couple, fiston est devenu le point central de ma vie (sans négliger son papa).
Ensuite, j'ai dû changer mon plan de carrière: j'étudiais au baccalauréat en histoire par pur intérêt, mais les perspectives d'emploi (pas très bonnes dans ce domaine) m'ont fait changer de branche. Moi qui ai toujours aimé écrire - c'est ce que j'aimais le plus en histoire, faire une recherche et livrer le compte rendu -, je me suis réorientée en enseignement du français. De cette façon, je liais passion de la langue et de meilleures perspectives d'emploi.
Enfin, j'ai dû réfléchir aux valeurs qui étaient les plus importantes pour moi. Je me suis assagie et j'ai placé la famille au centre de mes priorités. Famille et stabilité sont deux aspects qui priment dans ma vie et pour lesquels je suis prête à bien des sacrifices puisque ça assure le bien-être des personnes qui me sont les plus chères.
Si on m'avait dit que je deviendrais cette personne, je ne suis pas certaine que je l'aurais cru! Aujourd'hui, j'attends notre deuxième enfant et la vie de famille me comble de joie. Je laisse les « partys » et les sorties entre amis aux autres!
D'abord, la naissance de mon fils m'a profondément changée: on ne voit plus les choses du même oeil quand on est responsable de l'éducation de quelqu'un! Disons que ça remet les priorités à la bonne place. Plutôt que de me préoccuper de ma petite personne et de mon couple, fiston est devenu le point central de ma vie (sans négliger son papa).
Ensuite, j'ai dû changer mon plan de carrière: j'étudiais au baccalauréat en histoire par pur intérêt, mais les perspectives d'emploi (pas très bonnes dans ce domaine) m'ont fait changer de branche. Moi qui ai toujours aimé écrire - c'est ce que j'aimais le plus en histoire, faire une recherche et livrer le compte rendu -, je me suis réorientée en enseignement du français. De cette façon, je liais passion de la langue et de meilleures perspectives d'emploi.
Enfin, j'ai dû réfléchir aux valeurs qui étaient les plus importantes pour moi. Je me suis assagie et j'ai placé la famille au centre de mes priorités. Famille et stabilité sont deux aspects qui priment dans ma vie et pour lesquels je suis prête à bien des sacrifices puisque ça assure le bien-être des personnes qui me sont les plus chères.
Si on m'avait dit que je deviendrais cette personne, je ne suis pas certaine que je l'aurais cru! Aujourd'hui, j'attends notre deuxième enfant et la vie de famille me comble de joie. Je laisse les « partys » et les sorties entre amis aux autres!
La société québécoise
Pour moi, la société québécoise se distingue du reste du Canada. D'abord par sa langue et sa culture, mais aussi par un sentiment de fierté nationale. Il y a aussi le fait que nous nous sentons menacés d'extinction dans cet océan anglophone qu'est l'Amérique du Nord.
La société québécoise me semble accueillante pour les nouveaux arrivants. Toutefois, le sentiment évoqué plus haut pourrait expliquer pourquoi certains Québécois sont hésitants à accpeter la culture des nouveaux arrivants: sentant la nôtre menacée, il est parfois délicat d'accepter les accomodements raisonnables demandés par certains.
Le plus grand point de litige me semble être la religion. La société québécoise se veut une société laïque, alors il me paraît difficile d'accepter certains accomodements ou signes religieux alors que nous avons éloigné de la vie publique nos propres symboles.
Malgré tout, la société québécoise me semble faire preuve d'une grande ouverture d'esprit et de tolérance. Il s'agit de reconnaître aux autres cultures les mêmes privilèegs que nous nous accordons!
La société québécoise me semble accueillante pour les nouveaux arrivants. Toutefois, le sentiment évoqué plus haut pourrait expliquer pourquoi certains Québécois sont hésitants à accpeter la culture des nouveaux arrivants: sentant la nôtre menacée, il est parfois délicat d'accepter les accomodements raisonnables demandés par certains.
Le plus grand point de litige me semble être la religion. La société québécoise se veut une société laïque, alors il me paraît difficile d'accepter certains accomodements ou signes religieux alors que nous avons éloigné de la vie publique nos propres symboles.
Malgré tout, la société québécoise me semble faire preuve d'une grande ouverture d'esprit et de tolérance. Il s'agit de reconnaître aux autres cultures les mêmes privilèegs que nous nous accordons!
vendredi 2 octobre 2009
Ma ville
J’habite Sherbrooke depuis bientôt 20 ans. Originaire de la Mauricie, je dois avouer que Sherbrooke a beaucoup plus de charme que ma région d’origine (sans offense!). Ce que j’aime le plus, c’est probablement le paysage : beaucoup de reliefs et de verdure, ce qui nous permet de skier en plein cœur de Sherbrooke ou encore d’admirer les couleurs automnales en marchant autour du Lac des Nations. Par contre, les reliefs qui nous offrent ses décors spectaculaires sont un désavantage pour les automobilistes qui n’en finissent plus de passer les vitesses! J’apprécie toutefois de voir des arbres qui ne sont pas emprisonnés dans des carrés de bétons.
La ville accueille aussi beaucoup d’étudiants et est devenue une référence en services pour cette population. La gratuité du transport en commun et la proximité de Montréal (ou encore des États-Unis) ont de quoi attirer bien des étudiants de toutes les régions. Je trouve cette ville reposante si on l’a compare par exemple à Montréal. Néanmoins, avec seulement 200 ans d’histoire, l’architecture peut paraître moins riche qu’à Québec (par exemple).
Ce que je déplore, c’est la piètre qualité des plans d’eau qui fait qu’il n’y a pas réellement de plage où se baigner l’été, mise à part celle du parc Blanchard. On m’a dit qu’il fut un temps où la baignade était permise au parc Jacques-Cartier. La qualité de l’eau de la rivière Magog se compare alors avec celle du Fleuve St-Laurent qui passe à Trois-Rivières!
Si j’avais des amis qui souhaitaient découvrir la culture de ma ville, leurs intérêts seraient servis : Sherbrooke dispose de plusieurs musées, salles de spectacle, centres d’interprétation, restaurants en tous genres, en plus d’un marché public qui fait la promotion des produits locaux. Il y a aussi la fameuse promenade du Lac des Nations qui fait le bonheur des Sherbrookois, mais aussi des touristes.
La ville accueille aussi beaucoup d’étudiants et est devenue une référence en services pour cette population. La gratuité du transport en commun et la proximité de Montréal (ou encore des États-Unis) ont de quoi attirer bien des étudiants de toutes les régions. Je trouve cette ville reposante si on l’a compare par exemple à Montréal. Néanmoins, avec seulement 200 ans d’histoire, l’architecture peut paraître moins riche qu’à Québec (par exemple).
Ce que je déplore, c’est la piètre qualité des plans d’eau qui fait qu’il n’y a pas réellement de plage où se baigner l’été, mise à part celle du parc Blanchard. On m’a dit qu’il fut un temps où la baignade était permise au parc Jacques-Cartier. La qualité de l’eau de la rivière Magog se compare alors avec celle du Fleuve St-Laurent qui passe à Trois-Rivières!
Si j’avais des amis qui souhaitaient découvrir la culture de ma ville, leurs intérêts seraient servis : Sherbrooke dispose de plusieurs musées, salles de spectacle, centres d’interprétation, restaurants en tous genres, en plus d’un marché public qui fait la promotion des produits locaux. Il y a aussi la fameuse promenade du Lac des Nations qui fait le bonheur des Sherbrookois, mais aussi des touristes.
Mon pays
Je suis la première-née en Amérique. Ma famille maternelle est originaire du sud de la France.
Au Québec, nous avons quatre saisons qui nous permettent toute une diversité d’activités extérieures : l’été, on va à la plage et les sports extérieurs –soccer, baseball, volley-ball- font de nombreux adeptes; l’automne, on va cueillir des pommes et marcher en forêt pour profiter du paysage; l’hiver, patin et sports de glisse –patin, ski, planche à neige, glissade- sont à l’honneur, en plus de la traditionnelle randonnée en raquettes; au printemps, on attend impatiemment la venue de l’été en dégustant les produits de notre emblème national, l’érable!
Côté politique, les deux paliers de gouvernement ont des responsabilités différentes mais complémentaires : le fédéral s’occupe entre autres de l’immigration, de l’assurance-emploi, etc. Au niveau provincial, ce sont les questions d’éducation et de la santé qui occupent en partie nos députés. Dans les deux cas, les élus sont choisis par la population qui a le droit de vote dès l’âge de 18 ans.
Les Québécois tendent à se dissocier du reste du Canada pour des raisons culturelles dont le principal élément est la langue. Bien que le Canada soit un pays bilingue, notre province est unilingue. Du fait de l’écart linguistique, il y a un écart culturel puisque les Québécois ont des référents culturels plutôt liés à la francophonie (France-Suisse-Belgique pour ne nommer que ceux-là), alors que les Canadiens anglophones se tournent plutôt vers les États-Unis, l’Angleterre et d’autres pays qui partagent la langue de Shakespeare.
J’aimerais que l’on retienne de mon pays qu’il est culturellement diversifié et que les grands espaces ne demandent qu’à être peuplés!
Au Québec, nous avons quatre saisons qui nous permettent toute une diversité d’activités extérieures : l’été, on va à la plage et les sports extérieurs –soccer, baseball, volley-ball- font de nombreux adeptes; l’automne, on va cueillir des pommes et marcher en forêt pour profiter du paysage; l’hiver, patin et sports de glisse –patin, ski, planche à neige, glissade- sont à l’honneur, en plus de la traditionnelle randonnée en raquettes; au printemps, on attend impatiemment la venue de l’été en dégustant les produits de notre emblème national, l’érable!
Côté politique, les deux paliers de gouvernement ont des responsabilités différentes mais complémentaires : le fédéral s’occupe entre autres de l’immigration, de l’assurance-emploi, etc. Au niveau provincial, ce sont les questions d’éducation et de la santé qui occupent en partie nos députés. Dans les deux cas, les élus sont choisis par la population qui a le droit de vote dès l’âge de 18 ans.
Les Québécois tendent à se dissocier du reste du Canada pour des raisons culturelles dont le principal élément est la langue. Bien que le Canada soit un pays bilingue, notre province est unilingue. Du fait de l’écart linguistique, il y a un écart culturel puisque les Québécois ont des référents culturels plutôt liés à la francophonie (France-Suisse-Belgique pour ne nommer que ceux-là), alors que les Canadiens anglophones se tournent plutôt vers les États-Unis, l’Angleterre et d’autres pays qui partagent la langue de Shakespeare.
J’aimerais que l’on retienne de mon pays qu’il est culturellement diversifié et que les grands espaces ne demandent qu’à être peuplés!
dimanche 27 septembre 2009
Présentation globale
Bonjour,
Je serai brève pour ma présentation parce que je ne sais jamais quoi dire de pertinent!
Je suis une jeune femme de 29 ans, Canadienne d'origine mais à demi Française, ce qui explique le nom de famille compliqué. J'étudie à l'Université de Sherbrooke depuis longtemps, mais j'ai finalement choisi l'enseignement du français au secondaire parce que ça me permet de transmettre ma passion de la langue française et je crois que selon la façon dont on l'approche, la langue de Molière peut être facile et logique.
Je suis la maman d'un garçon de 5 ans et demi qui vient tout juste de commencer la maternelle et comme la pomme ne tombe jamais loin du pommier, il est passionné de livres, et ce, même s'il n'a pas encore appris à lire. Je pourrais aussi dire du côté personnel que j'ai le même conjoint depuis 13 ans et que nous attendons la venue de notre deuxième enfant pour le mois de mai 2010. J'ai donc une vie de famille qui me comble de bonheur et dont je fais ma priorité absolue.
Voilà pour l'instant. Peut-être me dévoilerai-je plus au cours des échanges à venir!
Pascale Erpelding
Je serai brève pour ma présentation parce que je ne sais jamais quoi dire de pertinent!
Je suis une jeune femme de 29 ans, Canadienne d'origine mais à demi Française, ce qui explique le nom de famille compliqué. J'étudie à l'Université de Sherbrooke depuis longtemps, mais j'ai finalement choisi l'enseignement du français au secondaire parce que ça me permet de transmettre ma passion de la langue française et je crois que selon la façon dont on l'approche, la langue de Molière peut être facile et logique.
Je suis la maman d'un garçon de 5 ans et demi qui vient tout juste de commencer la maternelle et comme la pomme ne tombe jamais loin du pommier, il est passionné de livres, et ce, même s'il n'a pas encore appris à lire. Je pourrais aussi dire du côté personnel que j'ai le même conjoint depuis 13 ans et que nous attendons la venue de notre deuxième enfant pour le mois de mai 2010. J'ai donc une vie de famille qui me comble de bonheur et dont je fais ma priorité absolue.
Voilà pour l'instant. Peut-être me dévoilerai-je plus au cours des échanges à venir!
Pascale Erpelding
Inscription à :
Articles (Atom)